Depuis début mai, je suis le cours en ligne proposé par Yves Leterme sur le thème des capitales libres et dessinées : une approche à mi-chemin entre lettrage et calligraphie qui nous a emmenés sur une infinité de variations.
Nous sommes partis d’une capitale simple, tracée au porte-mine, puis nous l’avons étirée, compressée, engraissée, inclinée, courbée et ceci au crayon, au fineliner, à la plume, pour finir au pinceau (je n’ai pas encore commencé le pinceau, je redoute un peu).
C’est un travail de précision, de rigueur, d’observation mais aussi de grande liberté afin de produire quelque chose de dynamique et vivant. Nous nous sommes imprégnés du travail de David Jones, Liesbet Boudens, Ann Hechle, Kristoffel Boudens (entre autres) et avons pu découvrir les magnifiques carnets de Jurgen Vercaemst.
J’avais envie depuis longtemps de travailler les lettres de cette manière et ce stage m’a ouvert de nouveaux horizons mais aussi une meilleure compréhension de ce qui fonctionne ou pas. C’est vraiment une question de design, de la lettre seule ou de son intégration dans un mot, une phrase.
J’ai pu découvrir le travail magnifique de certains élèves que vous pouvez retrouver sur Instagram. Pour n’en citer que quelque un/unes :
et bien d’autres merveilles à découvrir avec le hashtag #builtupcapsonline
Passez un bel été,
Véro
Bravo Véro, pour toutes tes magnifiques planches ! J’adore particulièrement la noire et blanc avec des petits carrés rose saumon, trop chouette. Ce style de lettre est magnifique et en allant voir les profils instagram que tu conseilles, une question jaillit : comment pourrait-on faire pour utiliser ce style, sans que ça évoque immédiatement nos idoles de Belgique ? Comment le faire migrer vers son propre style ? Voilà un défi de taille ! Tu le relèves ? Bisous 😉
Ah voilà une remarque qu’elle est bonne : le style développé par les Boudens, David Jones et consorts est visuellement très fort et tout de suite remarquable. Pas facile de le faire migrer comme tu dis. Je crois que vraiment bien comprendre et savoir reproduire ces modèles est fondamental, c’est la base. Ensuite, Yves nous a donné toutes les clés pour travailler et effectivement développer quelque chose de personnel, s’envoler des modèles. C’est un travail de fond, de brouillons, d’essais, de ratages, de pages déchirées… Mais ça peut le faire si on y consacre le temps qu’il faut.
Une autre façon de faire, est d’intégrer ce savoir-faire dans le style de compos, couleurs, esprit de ce que l’on fait déjà 😉
Ton alphabet est vraiment superbe ! Merci pour ce partage !!
Merci Ludivine ! Tu parles de celui fait à la plume je suppose ?
Bravo, Véronique, beau travail !
A signaler aussi – entre autres calligraphes de grand talent participant à ce cours – le très beau travail de Katarina Ostenda (poesiederfeder sur instagram), Jasna Wittmann (jwkalligrafie) ou Sveta Suhova. Et bon courage pour la dernière semaine.
Oui !!! Nous étions cernés de grands talents, c’est génial. Pour la dernière semaine, le pinceau plat… gros challenge, je n’ai jamais fait !